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SHAKA ou la rencontre de 2 doux rêveurs passionnés de mer, de large, d' aventures, de voyages et de rencontres... " Le bonheur est un rêve d' enfant réalisé dans l' âge adulte" ( S. Freud)

La Gomera, l' île verte.

Départ de la Palma de bonne heure.

Départ de la Palma de bonne heure.

Comme raconté déjà précédemment, naviguer dans des conditions paisibles aux Canaries est chose compliquée.

Cela fait une petite dizaine de jours que nous étudions la météo pour quitter la Palma, cap sur la Gomera pour tenter de ne pas avoir un vent impossible pour traverser entre les deux îles.

Un tout petit créneau s' offre à nous le 23 août et nous impose de nous lever de très bonne heure!

Quel "bonheur" d' entendre un réveil sonner, de surcroît à 4h du matin... ;-)

Les amarres sont larguées à 5h et nous voilà dans la pétole pour quitter le sud de la Palma.

C' était chose attendue puisque sous le vent de l' île, il  y a rarement du vent.

Nous profitons du joli levé de soleil sur la Palma au même moment où nous quittons la zone de pétole.

Vestes de quart, bottes, pantalons de ciré, jackets de survie,  longes  bien accrochées sur la ligne de vie, nous sommes prêts à affronter les éléments!

La traversée entre la Palma et la Gomera sera faîte en moins de 10h avec un vent de 27 noeuds et des rafales à 35. Nous venons de battre notre record de vent.

La mer est agitée avec une houle croisée mais SHAKA avance comme une flèche dans ce temps.

Arrivés au sud de la Gomera, le vent et la mer se calment nets et nous tombons l' accoutrement de haute mer pour les maillots de bains.

Naviguer aux Canaries nécessite d' avoir toujours son ciré et son maillot de bain sous la main, c' est une préparation qu' on connaît bien maintenant et qui est bien rodée.

Nous mettons l' ancre devant le port de Vueltas face à un mur de montagnes très impressionnant!

Nous voilà tout petit dans cet endroit.

Face à nous, des plages de naturistes et un voisin qui vit niché tout nu dans cette montagne.

C' est peut- être un Robinson Crusoé, un ermite, un bon fou? On se posera beaucoup de questions à son sujet et on lui aura refait son histoire de vie quelques fois mais en 4 jours passés à ce mouillage, nous n' aurons jamais eu l' occasion de le rencontrer et de savoir qui il était et le pourquoi il vivait ainsi... dommage, j' aurai été curieuse de savoir...

 

SHAKA face à la montagne

SHAKA face à la montagne

Port de Vueltas

Port de Vueltas

Le village de Vueltas est un tout petit village de pêcheurs devenu une station balnéaire.

Station balnéaire à la taille de la Gomera. L' endroit est paisible et le complexe touristique se fond dans le paysage.

Pas grand chose à visiter, juste à profiter de l' ambiance. Nous prenons une bière et participons à la fête qui se donne devant la plage.

Fiesta à Vueltas

La Gomera, l' île verte.
La Gomera, l' île verte.
La Gomera, l' île verte.
La Gomera, l' île verte.
Vueltas village
Vueltas village

Vueltas village

Nous restons 4 jours à ce mouillage plutôt tranquille.

La houle s' installe de temps à autre mais on le vit plutôt pas mal.

Les eaux sont claires, on profite pour plonger.

On se régale de l' ambiance des plongées sous- marines mais on est toujours à la recherche de la faune et la flore qui se font rares encore ici.

Le sud de la Gomera offre pas mal de mouillage, nous en profitons pour avancer et nous nous allons à Cala Candera décrit dans les bouquins comme un village de pêcheurs abandonné.

Nous arrivons, seuls au monde et impatients de débarquer pour visiter cet endroit plutôt insolite.

Il semblerait que la montagne ait pris le dessus sur ce village.

Des éboulements de cailloux écrasent les toitures.

Nous avançons et à notre grande surprise, les lieux sont interdits d' accès.

Non pas pour la dangerosité mais parce que le village est la propriété d' un belge.

Acte de propriété datant de 2013 à l' appui, affiché sur un portail, nous ne pouvons avancer plus loin.

Un chemin monte dans cette montagne mais on ne voit pas trop où il peut mener.

Nous abandonnons la visite et faisons demi- tour pour s' apercevoir que la maison est occupée par un petit gars d' une vingtaine d' année. Il vient regarder par le portail qui va là mais nous ignore, bien que je l' interpelle.

Tant pis.... nous n' en saurons pas plus... dommage, j' aurais encore aimé savoir, une fois de plus...

On nous a parlé de ces bandes de hippies retranchées dans des endroits aux Canaries... peut- être est- ce ça? 

En tous les cas, impossible à aborder jusque- là si ce n' est sur les marchés mais tout cela semble bien surfait  pour attirer les touristes.

Retour au bateau et plongée puisque ici, il n' y a que ça à faire.

Nous découvrons un relief spectaculaire de grottes sous- marines ouvertes et fermées, l' eau est cristalline et peuplée de multiples  variétés de poissons.

On commence enfin à percevoir de la flore.

 

 

 

 

 

 

 

 

Cala Caldera

Cala Caldera

Nous continuons notre route.

Hervé a repéré sur le GPS Garmin, une épave dans la zone de mouillage de Santiago.

Maintenant que nous sommes autonomes pour le gonflage de nos bouteilles, la plongée devient une belle occupation.

Nous prenons du plaisir à repérer les endroits où plonger et comment faire pour y accéder.

Va pour le mouillage de Santiago même si les copains nous l' ont annoncé comme très inconfortable.

Et c' est un fait....ce mouillage est très inconfortable. 

Une houle un coup dans un sens et un coup dans un autre.... au point de me mettre dans ma couchette dans le sens de la largeur pour tâcher de trouver le sommeil.

Sauf qu' une fois bien calée, la houle se met dans l' autre sens et hop.... position allongée dans le sens de la longueur. Les nuits sont... compliquées! C' est la foire du Trône!

Mais il en faut plus pour nous décourager.... nous avons une épave à visiter ;-)

 

 

 

 

Nous passons 2 nuits au mouillage de Santiago. Pas une de plus, la houle est trop pénible.

Nous amarrons le 30 août à 13h dans le port de San Sebastian.

Le port de San Sebastien est un petit port très bien équipé.

La ville est accessible en 5 mn avec toutes les commodité ( sauf qu' il n' y a pas de shipshandler)

Nous profitons pour louer une voiture ( à 22€ de la journée, on ne va pas se priver) et passons la journée du lendemain à faire le tour de la Gomera.

L' île est si petite que la journée suffit.

Et nous découvrons enfin, l' île verte.

Il est dit dans les bouquins que la Gomera est l' île la plus verte des Canaries.

Pourtant, sur la côte sud, nous n' avons rien vu de ça mais en passant côté nord, nous avons traversé des montagnes verdoyantes, luxuriantes.

Nous arrivons dans le parc de de Garajoney, l' accès est possible en voiture.

Aux altitudes supérieures, nous passons dans la brume et traversons de denses forêts d' arbres recouverts de mousse.

On entend multitudes d' oiseaux.

L' air est bon à respirer.

Hervé pense au vu de la brume qu' il doit y avoir des cascades pas loin.

C' est gagné! Nous avons à quelques pas, les cascades El Cedro ( merci google!)

Le chemin de randonnée est au départ du restaurant/ camping " la Vista"

Il est midi, nous commandons un repas typique.

Nous nous régalons d' excellents produits: une soupe de cresson améliorée de gofio et d' un plat de viande de chèvre et papa arrugadas.

Nous voilà en forme pour une rando de 3h30, dixit google.

La ballade est une longue descente de marches dans une végétation primaire.

Elle nous mène à un barrage où nous pouvons apercevoir une fine coulée d' eau.

Nous sommes descendu, il va falloir maintenant remonter toutes ces marches... finalement, la ballade n' aura durée qu' 1h30. 

Nous poursuivons le tour de la Gomera pour découvrir des petits villages très calmes, presque sans vie.

Tout y est propre.

Hervé s' aventure dans des chemins notés sur la carte comme possible pour les voitures.

Les vues sont spectaculaires mais il nous faut à un moment renoncer, la Dacia Sandero n' étant pas un 4X4.

 

 

 

 

 

 

 

Montée vers le parc du Garajonay
Montée vers le parc du Garajonay
Montée vers le parc du Garajonay

Montée vers le parc du Garajonay

Petit repas typique avec les produits locaux
Petit repas typique avec les produits locaux

Petit repas typique avec les produits locaux

Les chèvres, produit local

Les chèvres, produit local

descente vers la cascade d' El Cedro
descente vers la cascade d' El Cedro
descente vers la cascade d' El Cedro
descente vers la cascade d' El Cedro

descente vers la cascade d' El Cedro

Arrivée au barrage de la cascade d' El Cedro

Arrivée au barrage de la cascade d' El Cedro

Les piscines naturelles de la Gomera
Les piscines naturelles de la Gomera

Les piscines naturelles de la Gomera

C' est avec un grand plaisir et complètement par hasard que nous retrouvons Stéphane, un moniteur des Glénans rencontré à Arrecife au mois de juin.

C' est ce qu' on aime aussi dans ce voyage.

C' est toujours un bon moment de  retrouver des personnnes rencontrées précédemment dans d' autres ports.

On suit tous, à peu près, le même trajet. Il est donc probable de se retrouver à un endroit ou un autre.

Stéphane, lui, traversera l' Atlantique en décembre et il y a de fortes chances pour qu' on se retrouve de l' autre côté, l' année prochaine.

Il profite d' Hervé et de sa facilité à grimper au mât pour lui faire changer des cordages. Echange de bons procédés puisque Stéphane, lui, nous avait donné de bons conseils en navigation à Arrecife. 

 

 

 

La Gomera, l' île verte.
La Gomera, l' île verte.

Notre virée à la Gomera se termine.

Nous avons une bonne fenêtre météo pour aller sur El Hierro, dernière étape des Canaries.

Ca sent le début de la fin et clairement... la tension commence à monter pour la préparation de la traversée pour le Cap Vert!!!

C' est à El Hierro qu' il faut faire les derniers préparatifs pour la traversée de l' Atlantique.

Les collègues de ski d' Hervé commencent à l' appeler pour organiser les semaines de boulot pour cet hiver et moi, les boîtes d' interim commencent à me solliciter.

Il nous reste pourtant encore 3 mois et demi de voyage mais nous voilà dans la dernière étape pour cette année 2019.

 

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